
LUTTER CONTRE
LA CONTREFAÇON
DES MÉDICAMENTS
Les médicaments falsifiés ou de qualité inférieure sont devenus une pandémie mondiale impactant la sécurité des patients dans le monde entier. On estime qu’en moyenne, 10 % des médicaments dans le monde sont contrefaits, avec des pics allant jusqu’à 70 % dans certains pays en développement. Rien que pour les médicaments contre la malaria et la tuberculose, le nombre de décès dus à la contrefaçon est estimé à 700 000. Outre les patients, les entreprises pharmaceutiques sont elles aussi touchées en raison de la baisse de réputation de la marque, de la perte de propriété intellectuelle et de la concurrence déloyale. En ce qui concerne les gouvernements, les faux médicaments compromettent les politiques nationales de santé et ont un impact sur l’espérance de vie et sur la confiance accordée par la population au système de soins de santé. Les contrefaçons alimentent par ailleurs l’économie parallèle et pourraient être exploitées par les réseaux de crime organisé.


Depuis des années, les industriels exploitant des marques déposées ont répondu à ces défis en recourant à une combinaison de dispositifs masqués ou apparents, ou encore forensiques, pour protéger les emballages. Toute une série de technologies d’authentification, dont des étiquettes, des sceaux et des marquages directs a été mise en place. Outre ces mesures de protection de la marque, les autorités gouvernementales imposent de plus en plus de règles sur la circulation des médicaments. Typiquement, ces règles consistent notamment en l’utilisation de dispositifs inviolables (par ex. des sceaux) et de technologies de sérialisation et de traçabilité :
- Chaque médicament doit être marqué d’un code barre 2D unique comprenant divers champs de données tels que le code produit, le numéro de lot, la date d’expiration et un numéro de série. Ces données doivent être enregistrées électroniquement et stockées dans un registre national.
- Dans certains cas, les mouvements des médicaments le long de la chaîne de distribution doivent être saisis et enregistrés dans le registre par les acteurs de la chaîne d’approvisionnement que sont les distributeurs, les grossistes, ou les points de distribution. Ceci peut nécessiter une « agrégation », c’est-à-dire l'aptitude à associer informatiquement les articles commercialisés individuellement d'une part, avec leur emballage logistique, tel que les cartons et les palettes d'autre part.
- Dans de nombreux cas, chaque médicament doit être vérifié au point de distribution : en inspectant l’emballage pour voir s’il n’a pas été alteré et en vérifiant la validité du code barre 2D.
Le respect de ces règles devient obligatoire dans un nombre croissant de marchés, dont l’Union Européenne, les États-Unis, la Chine, le Brésil et la Russie.
SICPA a développé une gamme complète de solutions de protection des marques et de sérialisation des produits pharmaceutiques qui englobent toutes les exigences réglementaires applicables aux titulaires d’autorisation de mise sur le marché, les organisations de fabrication et d’emballage contractuelles, les importateurs et les opérateurs de la chaîne d’approvisionnement. Grâce à son approche modulaire et flexible, cette solution répond aux différents besoins des producteurs de petite, moyenne et grande taille, de la façon la plus économiquement efficace.