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Brand Protection and sustainability

Faux produits aux effets bien réels : comment lutter contre l’impact écologique de la contrefaçon

À l’heure où la durabilité environnementale s’impose comme une priorité, les marques innovent sans cesse pour réduire leur empreinte écologique, et les consommateurs se montrent de plus en plus attentifs à leurs choix. Mais tandis que les industries investissent dans des matériaux plus verts et des procédés plus propres, un fléau invisible vient saboter ces efforts : la contrefaçon.


Souvent réduite à un simple enjeu financier ou d’image, la contrefaçon représente aussi une menace pour l’environnement. Entre ses méthodes de production toxiques et ses pratiques d’élimination nocives, elle contribue à la pollution et au gaspillage dans des proportions qui passent bien souvent inaperçues. Il est désormais grand temps de réaliser que la contrefaçon ne constitue pas seulement un danger pour les marques, mais aussi un frein à la transition vers un monde plus durable.

L’impact environnemental des contrefaçons


Les dommages environnementaux liés à la contrefaçon apparaissent bien avant que les faux produits n’atteignent les consommateurs, et se poursuivent longtemps après leur utilisation.

 

Pratiques de fabrication non durables

Les contrefacteurs agissent en dehors des limites imposées par les réglementations environnementales. Ils réduisent les coûts autant que possible en utilisant des matériaux bon marché et dangereux, ainsi que des techniques de production dépassées et très polluantes. Bien plus qu’une simple question de qualité, c’est une forme de négligence envers l’environnement. Qu’il s’agisse des colorants toxiques dans les faux articles de mode ou du plastique de mauvaise qualité des produits prétendument écologiques, ces composants contaminent l’air, l’eau et les sols dès leur production.
Contrairement aux fabricants légitimes, qui investissent dans des sources durables, mettent en place des procédés efficaces, misent sur les énergies renouvelables et s’efforcent de réduire leurs déchets, les contrefacteurs se soustraient à toute forme de responsabilité. Ils créent alors un écosystème de production parallèle, où le profit passe avant la planète.



Plus de déchets pour des produits qui durent moins longtemps

Les dégâts sur l’environnement ne s’atténuent pas une fois que les produits arrivent chez les consommateurs, bien au contraire. Souvent plus fragiles, les contrefaçons ont une durée de vie limitée. Elles s’abîment plus vite, sont moins pratiques et partent à la poubelle plus rapidement. Et contrairement aux produits authentiques, les articles contrefaits sont rarement réutilisables, recyclables ou biodégradables. 

Pire encore, il arrive que certaines contrefaçons se présentent comme des produits faussement durables, par exemple sous forme de bouteille réutilisable ou de couverts compostables, induisant les consommateurs en erreur et fragilisant d’autant plus la confiance dans les solutions écologiques.

Ainsi, une solution qui était censée réduire les déchets finit par contribuer à leur augmentation.


Méthodes d’élimination et de destruction dangereuses

Même lorsqu’ils sont interceptés avant d’atteindre les consommateurs, les faux produits laissent des traces durables sur l’environnement. Les marchandises saisies sont généralement incinérées en masse, libérant des émissions nocives dans l’atmosphère. Détruire les contrefaçons est indispensable pour les empêcher de réapparaître sur le marché, mais cette étape soulève un paradoxe : protéger les consommateurs… au détriment de la planète.

Et tandis que les marques légitimes se soumettent à des règles strictes pour la gestion de leurs déchets, recyclent les matériaux ou adoptent des pratiques écologiques, les contrefacteurs se contentent de contourner ces systèmes. Les faux produits génèrent ainsi de la pollution sans jamais avoir apporté la moindre valeur.


Frein à l’innovation écologique

Ce qui rend la contrefaçon particulièrement frustrante, c’est qu’elle ruine les initiatives visant à améliorer les choses. Quand les marques investissent dans des innovations respectueuses de l’environnement, par exemple en utilisant des matériaux d’origine végétale ou des formulations non toxiques, elles prennent des risques pour faire avancer l’industrie.

Les contrefacteurs surfent sur ces avancées, reproduisant leur apparence sans en respecter l’éthique. Résultat : le marché se retrouve saturé de faux produits « verts » qui ne bénéficient en rien à l’environnement, trompent les consommateurs et réduisent l’impact des produits réellement durables. En somme, les contrefaçons volent non seulement la propriété intellectuelle, mais aussi le futur que ces idées étaient censées contribuer à construire.

Industries en première ligne


Bien que tous les secteurs soient touchés par la contrefaçon, les conséquences pour l'environnement sont particulièrement graves pour certains d’entre eux.


Dans l’industrie pharmaceutique, les faux médicaments sont souvent éliminés de manière inadéquate, et relâchent des substances toxiques dans les eaux et les sols. Ils provoquent non seulement des dégâts sur l’environnement, mais représentent aussi un danger pour la santé des citoyens.


Dans l’industrie de la mode, les faux produits synthétiques répandent des microplastiques dans les océans et les décharges. Alors que le monde s’oriente vers des vêtements plus éthiques et durables, les contrefaçons prennent le contrepied.


Même dans les biens de consommation, certains articles comme les pailles réutilisables, les couverts biodégradables et les gourdes durables sont des cibles de choix. Les imitations peuvent sembler écologiques, mais sont en réalité faites de matériaux de mauvaise qualité et polluants, qui fragilisent la confiance des consommateurs et la durabilité à long terme. 


Ces industries cherchent à évoluer positivement, mais les contrefaçons sabotent constamment leurs efforts.

Comment combattre ce fléau ?


Lutter contre la menace des contrefaçons sur l’environnement ne se résume pas à confisquer des produits. Ce combat exige une stratégie globale alliant des réglementations, des technologies de sécurité, la sensibilisation des consommateurs et des innovations durables.


Réglementations plus précises et mesures de contrôle plus strictes

Les autorités nationales doivent considérer les dommages causés à l’environnement par la contrefaçon avec autant de sérieux que les cas de fraude financière. Cette approche requiert une coopération internationale, des sanctions plus sévères pour les violations des normes environnementales et de meilleurs mécanismes de détection et de suivi.

Lorsque la responsabilité environnementale cessera d’être une simple question d’éthique pour devenir une obligation légale, la donne changera radicalement pour les contrefacteurs.



Soutenir les entreprises grâce à des technologies de protection
Les technologies offrent des outils puissants pour perturber les réseaux de contrefaçon tout en soutenant les objectifs de durabilité. Les dispositifs d’authentification avancés permettent non seulement de protéger les marques, mais contribuent aussi à créer un marché plus sain et plus transparent.


Les solutions de Protection des produits et des marques de SICPA illustrent cette approche :

  • Les technologies de traçabilité permettent de suivre le parcours d’un produit, de sa fabrication jusqu’au consommateur final, réduisant ainsi les risques de substitution et permettant d’identifier à quel moment les contrefaçons entrent dans la chaîne d’approvisionnement.
     
  • Les emballages inviolables permettent aux consommateurs de détecter toute altération et de vérifier que le produit est bien intact et authentique.
     
  • Les outils de vérification numériques, comme les codes QR ou les applications, permettent aux consommateurs de s’assurer de l’authenticité d’un produit tout en découvrant les initiatives de la marque pour l’environnement. 


Ces outils favorisent la confiance, encouragent les achats éthiques, et contribuent à éradiquer les produits contrefaits avant qu’ils ne causent des dégâts. 

 

          Scellés d’inviolabilité de SICPA
SICPA’s Tamper-evident seals

                               


Sensibiliser les consommateurs

Les consommateurs constituent souvent la dernière ligne de défense, mais aussi la plus puissante. En faisant des choix éclairés et en apprenant à reconnaître les produits authentiques, ils contribuent à réduire la demande de contrefaçons et protègent à la fois leurs valeurs et l’environnement.

Encourager les comportements responsables, comme le fait de privilégier les vendeurs légitimes, de scanner les codes de vérification ou de signaler les produits suspects, permet de créer un cercle vertueux de bonnes pratiques. En partageant leurs connaissances, les consommateurs contribuent à accélérer la transition vers une consommation plus durable.


Favoriser l’innovation à long terme 

La propagation des contrefaçons ne doit en aucun cas dissuader les marques d’innover durablement. Elles peuvent s’appuyer sur des mécanismes de protection dès la phase de conception, par exemple en intégrant des marqueurs invisibles, des fibres traçables ou des composants sérialisés, et rendre ainsi leurs produits verts à la fois écoresponsables et extrêmement difficiles à reproduire.

Lorsque protection et durabilité vont de pair, les marques peuvent avancer sereinement, sans craindre que des acteurs illégitimes viennent compromettre leurs avancées.

Engagement de SICPA pour la durabilité


Chez SICPA, la durabilité est bien plus qu’une responsabilité, c'est un principe fondamental qui guide la manière dont nous concevons, produisons et fournissons nos solutions.


Depuis les années 1970, SICPA s'efforce d’améliorer sa performance environnementale et sociale, notamment en développant des encres et technologies de sécurité plus propres et en optimisant le conditionnement et sa consommation d’énergie. Nous nous engageons à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035 et le net zéro d’ici 2050, notamment grâce à des évaluations ESG rigoureuses, qui guident nos décisions tout au long de notre chaîne de valeur.


Nous investissons aussi dans le bien‑être de la communauté, la sécurité des employés et la gouvernance éthique, car la durabilité ne se limite pas aux produits : elle concerne avant tout les personnes, les systèmes et l’impact sur le long terme.

Conclusion


Les contrefaçons représentent une menace invisible, mais urgente pour la durabilité de notre planète. Elles polluent dès leur fabrication, produisent des déchets en raison de leur mauvaise qualité et libèrent des substances toxiques lorsqu’elles sont éliminées. Mais leur effet le plus destructeur, c’est de miner les progrès écologiques accomplis grâce à l’innovation.


Combattre efficacement la contrefaçon exige des réglementations plus strictes, des technologies adaptées, des consommateurs informés, et des entreprises qui intègrent la protection au cœur de leur stratégie. 


Garantir l’authenticité des produits, ce n'est pas juste protéger une marque, c'est protéger notre futur.


Pour découvrir nos solutions de protection des marques en accord avec vos objectifs de durabilité, n’hésitez pas à contacter notre équipe. Construisons ensemble un monde où la durabilité commence par la confiance.

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